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marine le pen - Page 2

  • Marine Le Pen voulait que le RN siège à la gauche de LR, l'Assemblée dit niet

    Publié par Guy Jovelin le 01 juillet 2022

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    Marine Le Pen voulait que le RN siège à la gauche de LR, l'Assemblée dit niet

     

    Sans complexe

     

    En conférence des présidents de groupe au Palais-Bourbon ce jeudi, la patronne des députés RN a expliqué que son parti ne se situait pas à l’extrême droite. Tentative ratée, mais raccord avec sa stratégie de « notabilisation ».

    Un poil « too much », non ? Depuis qu’ils ont débarqué à 89 au Palais-Bourbon, les députés du Rassemblement national jouent les élèves modèles. Costume-cravate, consensualisme affiché, volonté de se montrer coopératifs… En conférence des présidents de groupe ce jeudi, Marine Le Pen a poussé le curseur un peu plus loin : elle a carrément demandé à ce que, dans l’hémicycle, ses troupes siègent… à gauche du groupe Les Républicains ! « De manière plus centrale », précise une personne présente à la réunion, qui s’est diablement éternisée. Un tel changement, s’il advenait, rangerait donc les LR à l’extrême droite de l’hémicycle de l'Assemblée nationale. Tout un symbole.

    À LIRE AUSSI : Âge, profession, expérience… Qui sont les députés RN à l'Assemblée nationale ?

    Inutile de dire que la demande de Marine Le Pen a été rejetée. Elle a provoqué plus d’un haussement de sourcils. Notamment ceux de Jean-Paul Mattei, patron du groupe MoDem. « Elle est quand même gonflée Marine, franchement », se gausse à pleines dents un proche de François Bayrou, amusé par la rouerie de la députée du Pas-de-Calais. Poids lourd du groupe RN, Jean-Philippe Tanguy a fait partie de ceux qui ont conseillé à la cheffe de faire cette requête en conférence des présidents. « On a fait la même demande au conseil régional des Hauts-de-France, je ne vois pas au nom de quoi on ne la ferait pas à l’Assemblée », justifie le député de la Somme.

    « UN JOUR, ÇA CÉDERA »

    L’accumulation de gestes pour obtenir un brevet de respectabilité commence à se voir un peu. Elle est raccord, néanmoins, avec la stratégie de dédiabolisation mise en œuvre de longue date par Marine Le Pen. Dédiabolisation qui, avec la surprise des 89 députés RN élus le 19 juin, prend des airs de « notabilisation ». « C’est la même logique depuis qu’ils sont arrivés ! "Le RN, c’est le nouveau RPR, on se normalise", etc. », observe un ponte macroniste.

    Une bonne partie des LR est déjà fort attrié par le tropisme Manu I/II. Et, comme il faut "Lutter contre les extrêmes" à savoir LFI et RN mis dans le ...Lire plus
     

    « On ne se positionne pas à l’extrême droite, point. Si on part du principe que c’est toujours “non” pour ne plus avoir cette étiquette, alors on subit. Nous, on ne subit pas, voilà », raisonne de son côté Jean-Philippe Tanguy. « L’hémicycle, dans l’inconscient collectif, a façonné le clivage gauche/droite. Un jour, ça cédera. » De là à inverser les rôles avec la droite qui se veut héritière du gaullisme…

  • Marine Le Pen : “Non, je ne prendrai pas Marion Maréchal dans mon gouvernement”

    Publié par Guy Jovelin le 12 avril 2022

     

     
  • #MarineLePen #LouisAliot #Antifas

    Publié par Guy Jovelin le 04 février 2022

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    Thomas Joly
    @ThomasJoly60
    ·
    10 min
  • Qui a vécu par la trahison périra par la trahison

    Publié par Guy Jovelin le 01 février 2022

    Nous assistons en ce moment à une véritable leçon de vie qui se joue sur la scène politique sur le thème de la trahison.

    Durant des années, Marine Le Pen a vécu par la trahison. Elle a trahi la ligne du Front National dont elle a pris la présidence. Elle a trahi les militants historiques de son parti, les remplaçant progressivement par des cohortes de représentants du lobby LGBT. Elle a accordé à tous les lobbies de l’anti-France une place de choix au sein de son parti. Elle a trahi les grandes figures de son parti, telles que Bruno Gollnisch renvoyé au placard. Elle a trahi son propre père. Elle est donc une experte en trahison.

    Or, pour paraphraser le célèbre adage Qui a vécu par le glaive périra par le glaive, on peut considérer que qui a vécu par la trahison périra par la trahison. Ainsi observe-t-on comme un châtiment cette hémorragie qui rythme désormais quotidiennement la vie du Rassemblement National et de sa présidente au profit du parti d’Eric Zemmour.

    Il reste que cette leçon de vie devrait être également méditée par Zemmour et ses plus fidèles thuriféraires. Bien sûr, lorsqu’un jeune parti voit frapper à sa porte des élus venant d’ailleurs, la tentation est grande de les accepter tous et de pouvoir les exhiber comme un trophée de chasse. Voyez comme ils se rallient tous à mon beau panache blanc. C’est oublier qu’une part de ceux-ci sont des champions du retournement de veste.

    Jadis de bons et loyaux militants du Front National furent écartés au profit de transfuges pourtant venus d’horizons parfois bien opposés au camp national. Il n’est pas besoin d’être devin pour comprendre qu’après l’élection présidentielle, lorsque viendra le temps de préparer les élections législatives, bien des militants bons et loyaux du parti Reconquête d’Eric Zemmour seront écartés au profit de ces transfuges dont les dents rayent déjà le parquet.

    Qu’on me comprenne bien. En soi, être un transfuge n’a rien d’infâmant. Celui qui, en toute bonne foi, s’est engagé dans un parti politique, s’apercevant que ce parti change de ligne, décide de rallier un autre parti qui défend les idées pour lesquelles il est entré en politique, est simplement cohérent. Lorsqu’elle est aveugle, la loyauté n’est que soumission à la logique de particratie.

    Mais dans le cas que nous observons, il est évident que les Gilbert Collard, Guillaume Peltier et consorts exporteront chez Reconquête d’Eric Zemmour tous les travers dont ils ont naguère fait « profiter » leurs précédents ports d’escales politiciennes.

     

    Source : medias-presse.info

  • Marine Le Pen renonce à la suppression de la double nationalité

    Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2022

    Le Pen renonce à la suppression de la double nationalité, le RN mis devant le fait accompli

    Figurant en bonne place sur ses programmes présidentiels de 2012 et 2017, cette mesure, important marqueur du camp nationaliste, a été abandonnée par la candidate du Rassemblement national. Au nez et à la barbe de son parti, qui ignorait ses intentions.

    (…)

    Explications : la suppression de la double nationalité ne fait plus partie du programme du RN. Et cela, y compris pour les citoyens français disposant aussi de la nationalité de pays extra-européens. «J’ai rencontré des milliers de gens. Par exemple des Marocains qui, juridiquement, ne peuvent renoncer à leur nationalité car leur pays l’interdit. Honnêtement, je préfère mettre ça de côté car c’est comme mettre du sel sur des plaies ouvertes», développe Marine Le Pen. Comment a-t-elle décidé de ce revirement programmatique de première importance ? Réponse : seule. «En tant que candidate, je fais des choix. Je fais ce choix, je l’assume», appuie-t-elle. Et de préciser : «Je ne suis plus présidente du RN. Ça change énormément les choses.» De fait, c’est en lisant …

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